• Le Monde des histoires courtes

    Pour tout comprendre à cette histoire, il faut mieux avoir lu les histoires courtes. 

    Bonne lecture ;)

  • Résumé :

    Comme toute histoire est courte, toute chose a une fin. Mais qu'arriverait-il si les fins annoncées, n'étaient que le début d'une nouvelle chose; d'une nouvelle histoire ?

    En ce monde, bien des personnages coexistent, mais qu'adviendra t-il de la réalité si leur univers venaient à se rencontrer et se mélanger ?

    C'est aux côtés du jeune lycéen, Théophile, que vous découvrirez le monde qui ne semble plus être le seul.

     


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  • « Dis tu m'entends ?

    -Bien sûr que je t'entends ! Pourquoi ne t'entendrais-je pas ?

    -Parce que tu n'existes pas...

    -Dans ce cas, pourquoi m'entends tu ?

    -... Tais-toi, tu n'existes pas... »

     

    La voix disparut de nouveau. Théophile soupirait, il avait encore entendu cette étrange voix masculine avec laquelle il discutait... Etant enfant il pensait que c'était un extraterrestre qui essayait de prendre contact avec lui, mais ses parents lui avaient clairement dit que ce n'était que son imagination et qu'il devait arrêter de crier sur tous les toits que les aliens communiquaient avec lui.

    Plusieurs années se sont écoulées depuis que "son imagination a commencé à lui jouer des tours". Il s'est habitué, il l'entend, mais il la rejette, cette personne n'existe pas réellement après tout, et puis il n'en parle plus. Cela fait dix ans que sa mère pense que ces hallucinations auditives se sont arrêtées. En vérité elles n'ont jamais cessé.

    Cette année, il était au lycée. Sa classe contenait des personnalités diverses, et il fallait mieux pour lui ne pas trop se faire remarquer par certains individus qui en avaient bien plus dans les bras que dans la tête... Ils passaient leur temps à raquetter les plus petits, se droguer, et frapper leur souffres douleurs... Heureusement, Théophile ne faisait pas partie des victimes, enfin pas encore. Il passait la plupart de son temps avec Tom, un garçon bien sympathique qui lui-même passait énormément de temps avec une fille nommée Elisa. Ils étaient très proches ces deux là, ils se taquinaient sans cesse et ils avaient un délire récurrent, ils disaient avoir visité un autre monde qu'ils appelaient Krhriim. Lorsqu'ils le décrivaient, on aurait facilement cru que ce monde existait vraiment ! Mais évidemment ce n'était pas possible...

    Dans la classe, il y avait également eu un garçon au trait bien particulier. Il s'adorait et était tellement narcissique qu'une rumeur circulait comme quoi ses parents auraient été obligés de se débarasser de tous les miroirs qu'ils possédaient. On ne savait pas trop si c'était vrai, et on le saurait certainement jamais, car, comme toute histoire est courte, Martin avait changé d'établissement... Il avait été trop frappé par ces brutes qui disaient ne pas l'apprécier... En partant, il avait privé les barbares de leur jouet préféré. Ils avaient dû en trouver un autre. Justement, un garçon discret qui, disait-on, était battu par son oncle et ne se défendait pas le moins du monde, se trouvait être dans la classe voisine... Régulièrement, il était maltraité et tabassé. Le pauvre vivait dans un enfer. Il se nommait Lucas.

     A suivre

    Toshigome

    Je n'ai pas voulu faire trop long pour le premier chapitre, et finalement j'imagine que je ferai plusieurs chapitres de cette taille là. Merci d'avoir lu, je serais ravie d'avoir votre avis :D 


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  • Pendant plusieurs mois Théophile voyait l'élève se faire brutaliser, il observait les scènes en silence, se tenant le plus loin possible des lieux de «divertissement». Oui, les brutes avaient nommé ainsi les endroits où ils accomplissaient leurs méfaits. Autant dire que ces espaces devenaient de plus en plus nombreux chaque jour. Tom et Elisa avaient conseillé à leur ami de ne pas s'interposer :

    « Oh ! Théo ! On est sur Terre, évite de chercher la bagarre car, ici, le sang se répand plus vite que là haut »

    A chaque fois que Tom employait l'expression là haut, il désignait Krhriim. Suite à ce conseil et aux agissements qu'il avait vus, Théophile n'avait jamais cherché à aider Lucas. Mais un jour, il ne supporta plus de faire semblant d'être aveugle devant de tels faits.

    Alors qu'il était seul et qui rentrait chez lui, le jeune garçon vit dans une petite ruelle un groupe de cinq lycéens dont l'un brutalisait Lucas qui était recroquevillé contre le mur. Théophile s'approcha silencieusement et pu assister à la scène.

    « Bah, alors, qu'est-ce que tu fais dans une ruelle si sombre mon petit Lulu ?

    -Ah oui, c'est vrai, c'est nous qui t'y avons ammené, petit Lu, dit un grand costaud en ricanant.

    -Tu n'as rien à nous raconter ? Nous on aime bien parler avec toi, on aimerait tant t'entendre nous supplier quoi que ce soit.

    -Attends, je vais t'aider à trouver les bons mots. Huuum, tu pourrais dire ''Pitié'', ''Epargnez-moi'', ''Je ferai ce que vous voudrez'' ou bien même ''Achevez moi''. »

    Tout le groupe de garçons explosa de rire, un rire malveillant. Le cinquième des lycéens qui s'était tenu en arrière depuis le début, s'avança en prenant la parole.

    « Oh, désolé. J'étais dans la lune, j'en oublie toute politesse. Je ne t'ai pas salué Lucas. »

    Il lui donna alors un grand coup de pied puis reprit la parole l'air fièr de lui.

    « Voilà qui est bien mieux.

    -Stop ! Arrêtez ! »

    C'était Théophile. Il n'avait pas pu rester silencieux plus longtemps. Il avait par ses simples paroles, signé sa mise à mort ou au moins sa tête avait elle était mise à prix. Toutes les brutes le fixaient désormais. Après l'étonnement, ce fut une émotion bien plus effrayante qui se lisait dans les yeux des garçons. Ils prirent tour à tour la parole en encerclant celui qui aurait pu être un héros.

    « En voilà un spécimen rare. Si jeune et fragile, inconscient pourtant.

    -Mes mains ont besoin d'un peu d'exercice... Tu tombes à pic !

    -Il a l'air plus bavard, on va bien s'amuser.

    -Répète après moi : ''Pardon, ne me frappez pas. Non ! Pitié''

    -Dis le, oui, dis le. Juste pour le doux son de tes cris mélodieux.

    -Je ne dirai rien, répondit Théophile en déglutissant.

    -Dommage...pour toi. »

    Les coups déferlèrent. Ne pouvant s'enfuir, l'enfant battu fut obligé de se refermer sur lui-même. La douleur, la douleur, la douleur. Bientôt il ne vit plus ses agresseurs ni même tout autre chose. Il ne voyait plus, n'entendait plus, ne ressentait plus. Rien. Théophile avait il quitté le monde des vivants, ou était il simplement inconscient ? 

                                                                                          A suivre

    Toshigome

    J'espère que ce deuxième chapitre vous aura plu, il introduit l'action. Je suis ouverte à tout commentaire, positifs comme négatifs ^^


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